L’Espéranto en 2015 ? (1/2)

Zamenhof est mort en 1917 sans avoir le temps de se rendre compte de ce que pouvait donner sa langue internationale…

Personnellement j’en ai entendu parler vaguement quand j’étais étudiante : vu qu’il n’y avait aucun document facilement disponible sur le sujet, aucune personne le parlant, cela m’avait alors semblé un projet séduisant mais farfelu. Et puis je croyais à l’époque qu’il s’agit d’une langue simpliste, d’une sorte de Lego très frustre…

Je m’y suis à nouveau intéressée il y a quelques années en découvrant avec stupeur qu’il y existait 24 langues de travail dans l’Union européenne (et donc un service de traduction absolument faramineux). Je trouve cela absurde !

Si nous décidions tout bonnement que l’espéranto devienne la langue de travail de l’Europe et qu‘elle soit enseignée partout dès le primaire ?

24 langues de travail dans l’U.E. : Il est facile de faire le décompte !

Français, allemand, néerlandais, italien = les 4 langues de fondateurs de la CEE en 1957. Anglais et danois après 1973. Rajoutons le grec, l’espagnol et le portugais dans les années 1980. Puis le finnois et le suédois après 1995. L’estonien, le letton, le lituanien, le polonais, le tchèque, le slovaque, le hongrois,le slovène et le maltais après 2004. Le roumain et le bulgare en 2007. Le serbo-croate (écrit en alphabet latin) en 2013. Sans compter que les Irlandais ont exigé que le gaélique soit rajouté (même si seulement 4 % de la population irlandaise ne parle pas anglais…)

Additionnons 4 +2 + 3 + 2 + 9 + 2 +1 +1 = 24 langues  dans 3 alphabets distincts (le latin; le grec et le cyrillique ) !

C’est peut-être beaucoup pour avancer ?

Songeons à cette croustillante caricature de Peter Kroll