Peter Drucker, « pape du management » et la « société de la connaissance »

Un petit article biographique assez concret qui permet d’introduire une des nouvelles thématique du programme de spécialité HGGSP (histoire-géographie-géopolitique-sciences politiques) de Terminale consacrée à « l’enjeu de la connaissance ».

L’Université (privée) Claremont de Californie (près de Los Angeles) fête en 2009 le centenaire de la naissance du professeur Peter Drucker

Jusqu’à présent, dans notre système scolaire français, nous avions un peu parlé d’alphabétisation (à partir du XVI e siècle mais surtout à partir du XIX e siècle) et c’est tout. L’idée que la connaissance puisse être quelque chose d’important était considéré comme une évidence : notre pays n’avait-il pas mis en place dès les années 1880 des lois scolaires pour que tous les petits Français sachent au moins lire et écrire dans leur langue nationale et aient quelques rudiments de culture générale à travers les programmes d’histoire-géographie et de sciences naturelles ? Tous les autres pays du monde n’essaient-ils pas de faire la même chose notamment les pays qui ont été décolonisés après la Seconde Guerre mondiale et partaient d’un niveau d’alphabétisation quasi nul pour certains ?

Mais allons plus loin dans cette réflexion et intéressons-nous à un professeur américain, Peter Drucker (1909-2005), qui a théorisé le rôle de la connaissance notamment dans un ouvrage paru en 1968 : the Age of Diconstinuity.

Peter Drucker : un homme du passé en costume-cravate sur fond de bibliothèque ?

Voici l’une de seules photos qu’on trouve sur Internet de Peter Drucker (Wikipédia) : on voit juste un homme blanc qui à l’âge de la retraite, vêtu d’un costume bien coupé, qui pose pour un photographe devant sa bibliothèque personnelle très fournie : typiquement le type de pose qu’adoptent les écrivains et les professeurs d’Université ! Un homme du passé en noir et blanc ? Pourquoi donc s’y intéresser en 2020 et pour un ouvrage qu’il a écrit en 1968 et qu’on ne lira jamais ?

Le « name dropping » ? Une forme de snobisme insupportable

Et si ce n’était qu’un nom destiné à nous rendre un peu savants et nous permettre, dans une copie de Bac, faire du « name dropping » (cette pratique -dont le nom n’a pas été traduit en français mais qui pourrait l’être pas « lâcher de noms ») qui consiste à citer des noms propres pour impressionner son interlocuteur et lui faire comprendre qu’il n’est pas au niveau !

J’ai découvert Peter Drucker en feuilletant mon manuel de Terminale : une simple photo, deux dates, trois mots, rien sur sa nationalité ! Bref rien qui permette de comprendre ou de retenir qu’il soit un théoricien important de la « société de la connaissance » (en anglais knowledge society), pourquoi, entre autres choses, il s’est précisément intéressé à cela et qu’on en parle dans le programme de Terminale de spécialité.

En citant à l’écrit ou à l’oral Peter Drucker, connu comme le « pape du management » et l’inventeur du concept de « société de la connaissance » nous pourrions tenter de briller en écrasant notre interlocuteur mais en fait cet homme très intéressant.

Ce professeur d’Université naturalisé américain en 1943 et mort à 96 ans mérite un peu plus que cette simple photographie et une biographie de 3 lignes : il nous permet de comprendre l’environnement intellectuel dans lequel se sont construits les États-Unis au XX e siècle et plus précisément après la Première Guerre mondiale en se nourrissant des apports considérables des intellectuels européens.

Un autre homme du passé du même genre : Jean Fourastié ?

Si on compare la photo de Peter Drucker à celle d’un économiste français peut-être plus connu de nos élèves et de la même génération : Jean Fourastié (1907-1990) (l’auteur notamment de l’ouvrage Les Trente Glorieuses en 1979), les similitudes sont grandes : noir et blanc, costume, bibliothèque. Cet ouvrage que je viens de citer : les Trente Glorieuses n’est qu’un des très nombreux ouvrages de Jean Fourastié mais il est encore cité 40 ans plus tard ! Il a fait date.

Il en est de même du vieil ouvrage de Peter Drucker paru en 1968 The age of discontinuity. Il a fait date et il est intéressant d’essayer de comprendre pourquoi en s’intéressant à son auteur

Car parler de lui nous permet de faire un long détour vers quelque chose d’important pour comprendre la notion de « société de la de connaissance » au XXI e siècle dans laquelle nous vivons aujourd’hui en découvrant la bourgeoisie intellectuelle de l’Europe Centrale au début du XX e siècle.

Drucker ? Un patronyme connu ? Mais de quelle origine ?

Le nom de famille Drucker évoque a pour les Français d’un certain âge le présentateur grand public Michel Drucker (né en 1942) qui anime depuis de très nombreuses années les émissions de la chaîne publique le dimanche après-midi.

Il n’a aucun lien de parenté avec l’Américain Peter Drucker, mais cette comparaison me semble pourtant intéressante. Le père de Michel Drucker, Abraham Drucker (né en 1903) est un médecin, immigré juif originaire de l’ex Empire austro-hongrois, qui s’est installé en France dans les années 1920. (Il a été victime des persécutions nazies pendant la Seconde Guerre mondiale : c’est l’un des médecins de camp de transit de Drancy en région parisienne, ce camp d’où sont partis les 76 000 Juifs de France vers Auschwitz-Birkenau dont seuls 2500 sont rentrés).

Les patronymes germaniques et l’antisémitisme de la période nazie à celle d’aujourd’hui

« Drucker » est un patronyme qu’on rencontre en Europe centrale et qui se retrouve dans des familles juives ashkénazes et des familles qui ne le sont pas (catholiques ou protestantes). En allemand « Drücker » signifie imprimeur.

Il en va de même en Europe Centrale d’un certain nombre de patronymes à consonance germanique : les Einstein, Klein, Weinberg, Stern, Werner, Wechsler etc… patronymes qu’on va retrouver, à partir des années 1900, de part et d’autre de l’Atlantique.

Pourquoi insister là-dessus ? N’est-ce pas faire preuve d’antisémitisme que de signaler qu’une personne est d’origine juive alors qu’on pourrait éviter de l’écrire et donc d’attirer l’attention sur un élément de sa vie privée qui, historiquement, a conduit à des brimades, des persécutions et jusqu’à la politique d’extermination nazie entre 1942 et 1945. Certes, mais si on évite d’analyser le fond du problème, on laisse subsister un doute : celui selon lequel les Juifs ont bien dû faire « quelque chose » pour que les nazis leurs veuillent autant de mal.

Car le nazisme présente une particularité très atypique par rapport à d’autres idéologies de la même époque (comme le communisme ou le fascisme) ou contemporaines (comme l’islamisme) : l’obsession de la pureté du sang allemand couplée à un antisémitisme forcené.

Les nazis sont surtout obsédés par la manière dont les Juifs « infiltrent » le sang allemand, ce surtout depuis le XIX e siècle, alors que les mariages mixtes, les conversions au protestantisme de certains Juifs libéraux, l’absence de pratique religieuse d’une grande partie d’entre eux, les rend de plus en plus invisibles dans la bourgeoisie allemande. Comment dès lors lutter contre un « ennemi » aussi invisible ?

Autant les minorités juives et souvent pauvres qu’on trouve dans l’Est de l’Europe (notamment en Pologne) ne semblent pas très inquiétantes pour Hitler (une simple « vermine » à exterminer selon sa perception pour laisser la place aux Allemands), autant cette bourgeoisie allemande « enjuivée » (comme il la qualifie) est un casse-tête pour un raciste qui considère que le « génie allemand » ne peut pas s’exprimer dans un cerveau juif.

Un exemple : le compositeur romantique Félix Mendelssohn (1809-1847) né à Berlin participe-t-il du « génie allemand » ? Son père, banquier à la Cour du roi de Prusse, décide de convertir toute la famille au protestantisme quand il s’aperçoit que ses 2 aînés (la fille aînée Fanny -1805-1847- mais c’est une fille cela ne compte pas pour grand chose !- et Félix) sont des surdoués de la musique, dans cette famille de la bourgeoisie dont le grand-père, Moïse Mendelssohn (1729-1786) est le grand philosophe juif des Lumières.

La musique de Félix Mendelssohn s’inscrit alors parfaitement dans le goût allemand et européen du XIX e siècle. C’est lui qui a fait redécouvrir la musique baroque et Jean-Sébastien Bach au public allemand. Et, pourtant, l’exécution des œuvres de Mendelssohn va être interdite pendant la période nazie, ses statues enlevées… Voici peut-être le meilleur exemple, et l’exemple le plus connu de cet acharnement des nazis contre des Allemands qui ont contribué au rayonnement culturel et intellectuel de l’Allemagne au motif qu’ils avaient du sang juif même s’ils n’étaient plus de religion juive.

Or ces germanophones potentiellement « enjuivés » occupent souvent des postes importants à l’Université, dans la vie politique, la haute fonction publique, dans le monde de la presse et de l’édition, dans celui du la banque et le doute s’insinue.. On ne peut même pas se fier à leur nom de famille puisqu’il y a de nombreux convertis. Et pourquoi y sont-ils si nombreux ? Parce qu’ils ont des réseaux d’entraide puissants (« l’Internationale juive ») ? Ou parce qu’ils ont un QI plus élevé et, cela, parce qu’ils seraient Juifs et que leur cerveau serait différent de celui des Allemands de souche ?

Ce n’est pas un hasard si dans cette liste de patronymes j’ai mentionné la famille Mendelssohn -musiciens surdoués-, Albert Einstein (1879-1955) qui n’est jamais « que » l’auteur de la théorie de la relativité générale en 1915 et prix Nobel de physique en 1921 ! Mais aussi un psychologue américain David Wechsler (1896-1981) qui a inventé les tests de QI notamment celui qui porte son nom le WISC (Wechsler Intelligence Scale for Children) en 1949… comme si cette histoire d’intelligence le titillait.

Ces questions sont dérangeantes à l’époque et elle le restent aujourd’hui : si les Juifs allemands de cette époque occupent souvent ces positions convoitées c’est à la fois parce qu’ils veillent à ce que leurs enfants (à commencer par les garçons) étudient très sérieusement ; c’est aussi parce qu’ils ont des moyens financiers de le faire puisqu’ils appartiennent à la bourgeoisie, que les milieux qu’ils fréquentent font la même chose avec leurs enfants, qu’ils peuvent donc se rendre des services pour caser leurs enfants devenus adultes, qu’à table on discute de choses intéressantes, et que, dans le lot, il y a effectivement certaines familles dont les gamins sont visiblement plus intelligents que les autres (comme les petits Mendelssohn ou le petit Einstein…).

Tout cela n’est absolument pas propre aux Juifs germanophones mais juste au fonctionnement de la bourgeoisie intellectuelle de l’Europe à cette époque ! Voilà aussi pourquoi la pratique religieuse y a régressé, qu’il y a des conversions de Juifs au christianisme, des mariages mixtes et peu de pratiques religieuses : on cherche à marier ses enfants dans ces milieux intellectuels pour conserver ce capital intellectuel, financier et ces réseaux de sociabilité. On est conscient que ce capital intellectuel met souvent plusieurs générations pour fructifier vraiment et demande un temps d’apprentissage très long.

Yohann Chapoutot et la dissection de l’antisémitisme nazi

L’historien français qui a le mieux analysé cette question de l’antisémitisme nazi est Yohann Chapoutot (notamment dans La loi du sang penser et agir en nazi 2014), et ses analyses permettent sans doute mieux de comprendre pourquoi, dans ces années 1920 et plus encore 1930 (après l’accession au pouvoir d’Hitler en 1933), un certain nombre d’intellectuels germanophones et notamment originaires de l’ex Autriche-Hongrie vont se retrouver si nombreux en France et aux États-Unis, tant le climat intellectuel devient irrespirable en Allemagne -puis en Autriche après l’Anschluss de 1938, puis en France après 1940-) qu’on soit juif ou pas.

Les intellectuels (et les artistes) d’origine germanique jouent alors un rôle essentiel dans l’essor culturel des États-Unis qui, avant leur afflux massif, demeuraient un pays dont le système scolaire et universitaire, calqué sur le modèle européen et notamment britannique, n’était pas encore très prestigieux. Ces immigrés et descendants d’immigrés ont conservé jusqu’à aujourd’hui ces patronymes germaniques, les ont parfois transformés quand ils trouvaient que la consonance juive était trop voyantes (ex Weinberg devenu Wynn -voir l’article sur Las Vegas) ou voulaient être plus américanisés (ex. Steinweg devenu Steinway -voir l’article sur l’entreprise Steinway).

Revenons à Peter Drucker et son parcours : un intellectuel européen élevé dans un milieu d’intellectuels germanophones.

Il est né en Autriche-Hongrie à Vienne avant la  Première Guerre mondiale (en 1909) dans un milieu cultivé (son père est haut-fonctionnaire du Ministère de l’économie et reçoit des hommes politiques, des économistes ou des scientifiques). Un de ses oncles est un juriste célèbre qui a rédigé la nouvelle Constitution de l’Autriche en 1920.

Parmi les intellectuels qui fréquentent la maison figure l’économiste autrichien Joseph Schumpeter (1883-1950) qui va devenir un des plus grands économistes du XXe (Il émigre aux États-Unis en 1932, enseigne à Harvard jusqu’à sa mort en 1950).

Peter Drucker fait ses études supérieures de droit en Allemagne dans les années 1920 tout en s’intéressant aussi à la littérature et à la philosophie et en devenant un journaliste. Un intellectuel qui s’intéresse à tout dans ce monde en plein changement qui est celui d’après la Première Guerre mondiale (Il y en en a un certain nombre d’autre dans sa génération -voir par exemple l’article sur l’anthropologue français Claude Levi-Strauss (1908-2009)-

Très jeune, Peter Drucker est donc conscient que la connaissance à la fois historique, philosophique, économique, juridique, sociologique de l’environnement dans lequel on vit parce qu’on a fait des études supérieures poussées et qu’on peut échanger avec d’autres gens du même niveau, constitue un atout essentiel pour comprendre le monde dans lequel on vit, anticiper sur la suite et pouvoir agir. C’est vrai au niveau individuel, mais cela l’est également au niveau collectif.

Il est convaincu que l’idéologie prônée par Hitler mène à la catastrophe et émigre dès 1933 aux États-Unis. Pourtant il n’est pas Juif (contrairement à Einstein qui lui reste coincé aux États-Unis où il était juste venu donner une conférence et dont la maison a été saccagée à Berlin et qui ne peut plus repartir) ou la philosophe Hannah Arendt (1906-1975) qui fuit en France en 1933 puis réussit à s’échapper aux États-Unis en 1940).

Peter Drucker est conscient, par la connaissance qu’il a de la situation économique, politique, sociale, géopolitique que le climat intellectuel créé par le nazisme est dangereux et délétère pour l’Europe et qu’il est préférable de fuir. Il va ensuite faire une brillante carrière de conseiller économique et de professeur de management dans son pays d’adoption les États-Unis où il a été naturalisé dès 1943.

Il devient un des pionniers de l’analyse du management. Il enseigne d’abord à l’Université à New York principalement dans le domaine du management puis est recruté à partir de 1971 dans celles de Claremont en Californie, une Université privée récente (1925) située près de Los Angeles dont il est une figure importante (ce que montre la photo du début de l’article). Il meurt à 96 ans en 2005.

Pourquoi n’avions-nous jamais entendu parler de cet homme s’il est si important pour comprendre le monde d’aujourd’hui et l’enjeu de la connaissance à l’ère de la mondialisation et d’Internet ?

D’abord parce qu’au lycée –sauf un peu en SES (sciences économiques et sociales)- nous ne sommes pas là pour théoriser les choses, juste pour découvrir des éléments de culture générale sur lesquels nous appuyer ensuite quand on est à l’Université dans un cursus précis pour théoriser certaines choses.

Pourquoi le manuel a-t-il omis de dire que Peter Drucker était un Américain ? Peut-être que l’auteur du manuel a oublié de l’écrire tant ce lui semblait évident ! Effectivement en matière d’économie, de sciences sociales, de sociologie les grandes théories sortent le plus souvent des grandes Universités américaines après la Première Guerre mondiale.

On peut parler par exemple de « l’École de Chicago » qui s’est beaucoup intéressée à la sociologie de l’immigration, l’intégration, la criminalité  l’organisation spatiale des grandes villes… puisque précisément c’est dans cette région des Grands Lacs, à cette époque que ces phénomènes sont les plus saisissants. Les États-Unis sont un grand laboratoire d’expérimentation de nouvelles manières d’habiter, de travailler, de vivre (voir l’article sur la Rust Belt -qui évoque l’essor et le déclin de la région des Grands Lacs).

Ensuite parce cela fait assez peu de temps qu’en France nous commençons à prendre conscience vraiment de cette « société de la connaissance » et de l’enjeu qu’elle représente pour notre économie française et notre place dans le monde : La France avec ses seulement 67 millions d’habitants sur une planète qui compte 7,7 milliards d’individus a été un phare culturel au XXe siècle grâce au rayonnement de Paris comme d’autres grandes capitales européennes mais peut-elle encore prétendre à attirer les esprits les plus brillants, novateurs qui vont faire le monde de demain ? N’était elle pas en train de devenir une vitrine touristique pittoresque qui fascinait les touristes du monde entier par son patrimoine historique et son économie du luxe ?

Il me semble que c’est seulement quand, avec l’émergence de la Chine, on voit apparaître un classement des Universités mondiales appelé « classement de Shanghai » : on est alors en 2003 que l’on prend conscience de l’enjeu de cette économie de la connaissance.

Conclusion ?

Partir d’un individu comme Peter Drucker, tenter de le replacer dans son contexte géographique (l’Europe centrale déstabilisée après la Première Guerre mondiale par l’éclatement de l’Empire austro-hongrois ; puis les États-Unis ), intellectuel (cette bourgeoisie germanophone cultivée qui s’intéresse à tout), historique (la montée du nazisme qui pousse à l’émigration vers les États-Unis) permet de mieux comprendre les thèmes qui l’intéressent et pourquoi certains ouvrages apparaissent, avec le recul, si novateurs au point qu’on les évoque même 50 ans plus : cela part de l’expérience personnelle de l’auteur.

Effectivement, en quittant l’Allemagne nazie à 24 ans, Peter Drucker a personnellement fait l’expérience de quelque chose qui reste une réalité aujourd’hui : un individu qui a un haut niveau de connaissance peut aller s’installer dans le monde là où il y a des Universités et des activités économiques qui valorisent la connaissance ; il y sera bien accueilli, pourra ainsi fuir les endroits devenus invivables, gagner confortablement sa vie et prendre la nationalité de son pays d’accueil. Et c’est surtout le cas aux Etats-Unis ! (voir aussi l’article Esther Duflo et Abhijit Banerjee : les Pierre et Marie Curie du XXI e siècle ?)

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