Montrer son corps d’athlète féminin en 2021 : coiffures, gris-gris, tatouages et vêtements

Les Jeux Olympiques de l’Antiquité grecque ne concernaient que des hommes grecs qui couraient et combattaient nus. Les Olympiades du XXI e siècle rassemblent des milliers d’athlètes hommes et femmes venus du monde entier, participant à de très nombreuses disciplines sportives dans des épreuves, rarement mixtes, et pour lesquelles certains équipements vestimentaires et accessoires sont indispensables soit pour se protéger différentes parties du corps (tête, pieds, mains, jambes, coudes… voire le corps tout entier) soit comme prolongation du corps (lunettes, arme, vélo, kayak…). D’où l’idée de cet article qui chercher à analyser ces pratiques corporelles des athlètes olympiques, un peu comme un anthropologue étranger découvre avec curiosité celles de tribus inconnues mais qui ont pourtant un sens.

L’archère sud-coréenne An San triple médaillée d’or à Tokyo qui s’est faite harceler sur les réseaux sociaux parce qu’elle a les cheveux trop courts et le revendique en expliquant que c’est pratique !

En regardant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, je suis frappée par une chose qui ne m’avait pas beaucoup intéressée quand je faisais du sport de compétition plus jeune : la manière dont chaque sport s’est inventé des sortes de rituels pour exhiber son corps d’athlète. Il ne s’agit pas seulement de tenue vestimentaire, mais aussi de coiffures, de tatouages, gris-gris et bijoux et de gestes.

Des sports où l’on cache son corps pour le protéger des coups : des sports peu télégéniques et néanmoins retransmis !

Cela ne m’avait pas frappé jusque là parce que j’ai longtemps pratiqué un sport de compétition, le fleuret où l’on doit protéger son corps en enfilant à la fois des protections visibles (un masque, un vêtement, un gant) et des protections non visibles (des coquilles pour protéger les seins, une sous-cuirasse renforcer pour protéger le dessous du bras armé et qui s’enfile sous la veste et par dessus le t-shirt).

Deux fleurettistes aux JO Olympiques de Tokyo : la Française Astrid Guyart à gauche et la Russe Marta Martyanova à droite.

La totalité du corps est y cachée des pieds à la tête, la seule partie du corps non couverte étant la main non armée. D’autre part tout le monde est habillé en blanc et par conséquent cette tenue rend globalement les tireurs indiscernables en assaut : une sorte d’uniforme. Il ne reste que le tireur à gauche de l’arbitre et le tireur à droite de l’arbitre reliés à leur fil électrique et qui allument une lampe rouge ou verte.

Osons le dire, un tel sport n’est pas très télégénique… et, si on le montre quand même à la télé, c’est que les escrimeurs français ont fait des podiums depuis des décennies, les garçons comme les filles, en individuel comme en équipe, au fleuret, à l’épée et au sabre.

Le sport et l’après-sport : deux moments très différents ?

Quand je faisais de l’escrime en compétition je considérais qu’il y avait 2 moments bien différents : un temps où l’on combattait dans une tenue moche, inconfortable où l’on transpirait et où l’on était hirsute bref tout sauf sexy et, ensuite, éventuellement un temps pour faire autre chose. Après avoir pris une douche, on pouvait prendre le temps de se coiffer, se maquiller, s’habiller avec élégance et mettre des bijoux, si du moins on avait envie de jouer ce jeu de la séduction.

Quelle n’a pas été ma surprise aux JO de Tokyo de voir certaines tireuses ôter leur masque pour prendre le temps de refaire leur queue de cheval et de découvrir des boucles d’oreilles et du vernis à ongle… Pourquoi des marques de féminité sous cet uniforme si inconfortable ?

Et plus largement pourquoi, dans de si nombreux sports, les athlètes féminines utilisent-elles des chevelures et accessoires inconfortables (voire dangereux) mais connotés comme féminins plutôt que d’attendre la fin de l’activité sportive pour cela ? Certes les JO sont un moment où tout est dans l’image filmée, reproduite et qui rapporte de l’argent ? Certes les athlètes sont aujourd’hui des professionnels qui vivent de leur image mais quand même…

L’idée de départ du sport de compétition à la fin du XIX e siècle n’était pas de montrer des corps de femme en gros plan à des millions de téléspectateurs partout dans le monde (en insistant surtout sur les fesses, les jambes et les seins…) mais de bouger, de dépenser de l’énergie et de créer grâce à cela une forme d’euphorie collective. C’était un peu utopique mais c’était cela l’idée de Coubertin avec celle qu’on a un peu oublié : l’essentiel est de participer !

Des sports où une femme peut se comporter comme un homme ?

Pour moi ce sport (parce qu’ils masque le visage) plus encore que les autres sports de combats (judo, taekwondo, boxe, lutte) permet à une femme un temps de « liberté » où elle peut renoncer à être séduisante et simplement devenir un être humain en mouvement.

Un moment où les femmes sont à égalité avec les hommes car on les autorise à exprimer leur élan vital (dans les respects des règles de ce sport) mais sans les brider par des injonctions qui leur imposent de la retenue, de montrer leur fragilité ou leur beauté.

Effectivement un homme qui court vite ou qui se bat avec énergie incarne le stéréotype du mâle viril, puissant, protecteur. C’est cet athlète au corps d’éphèbe que les Athéniens admiraient.

Tandis qu’une femme qui fait la même chose n’est finalement acceptée par certains que s’il peut subsister quelque chose de « féminin » en elle : quelque chose qui la rend fragile, sophistiquée, sexy, potentiellement dépendante d’un homme.

Donc finalement aux Jeux Olympiques les sports de combats (judo, taekwondo, boxe, escrime), les sports où l’on fait preuve de force et de sa puissance (haltérophilie, poids), certains sports perçus traditionnellement comme masculins (cyclisme, tir) sont vraiment ceux qui embarrassent le plus les sociétés traditionnelles mais aussi la nôtre.

Les femmes qui s’y illustrent dérangent bien davantage que dans d’autres sports et très souvent du coup elle s’efforcent de laisser apparaître des « marqueurs de féminité »

La cycliste Masomah Ali Zada, Afghane de 24 ans réfugiée en France qui court pour l’équipe olympique des réfugiés : elle porte un voile sous son casque et des ongles vernis

Le sport : un temps pour les femmes pour vivre de manière plus pratique ?

En attendant, pour ma génération, quand on faisait beaucoup de sport avoir les cheveux courts était un gain de temps considérable. Avoir des ongles longs et vernis une plaie, porter des bijoux un danger, porter des talons un risque de se faire une entorse et alors d’être privée de sport !

Je le pense toujours et c’est pourquoi j’ai beaucoup aimé la réaction de la jeune archère sud-coréenne An San, triple médaillée d’or à Tokyo qui s’est défendue de commentaires détestables sur les réseaux sociaux en expliquant que ses cheveux courts étaient plus pratiques, ce qui est indéniable puisqu’au tir à l’arc on a la corde qui frôle votre joue et il est préférable que de petits cheveux ne traînent pas dans les parages !

Sauf que les stéréotypes féminins sont encore très ancrés en Corée du Sud et que s’afficher avec des cheveux courts vous fait passer pour une féministe, c’est-à-dire quelqu’un qui conteste ces rôles prédéterminés masculins et féminins. Voilà pourquoi le président Moon Jae-In s’est permis d’intervenir sur les réseaux sociaux pour calmer le jeu.

Accepter d’être perçue comme une lesbienne si l’on refuse toute marque de féminité ?

Or ce qui me frappe aux Jeux Olympiques c’est que finalement peu de femmes vont jusqu’au bout de cette démarche tant il est difficile de s’affranchir vraiment de ces injonctions qui vous intiment l’ordre de rester un minimum féminine. Seules le font celles qui ont définitivement franchi le pas et ont décidé qu’elles passaient outre : c’est le cas des Japonaises et Coréennes dans les sports de combat (elles portent presque toutes les cheveux courts). En choisissant ces sports de combats, elles ont franchi une ligne qui les fait percevoir comme des femmes dérangeantes pour les milieux traditionnels des pays d’où elles proviennent. Mais c’est encore un peu le cas en France en 2021.

C’est le cas de cette jeune Française dont les médias ont révélé l’homosexualité. Cette indiscrétion m’a mise hors de moi ! Je ne connaissais pas cette athlète c’était juste pour moi une judoka pleine de talent.

La Française Amandine Buchard médaillée d’argent aux JO de Tokyo – 52 kg (et médaillée d’or par équipe mixtes) face à la Japonaise Uta Abe médaille d’or en individuel-

Car actuellement c’est également ce qui est en train de se passer dans mon lycée et cela m’insupporte : aucune fille, même sportive, n’ose plus afficher des cheveux courts de crainte d’être étiquetée comme lesbienne, tant la pression sociale est devenue forte sur ce thème. Pour moi le lycée n’est pas un lieu où l’on a à être étiqueté en fonction de sa sexualité car la sexualité n’est pas un paramètre qui entre dans les critères de réussite au lycée pas plus qu’elle ne rentre dans les critères de succès sportif. Cela doit rester à l’écart si l’athlète (ou le lycéen) le décide et l’institution doit faire en sorte que cet élément ne soit pas mis en évidence.

Exhiber son corps d’athlète ? Mais comment ?

A l’inverse j’ai découvert que dans les sports où l’on ne risque pas de prendre des coups et où l’on risquait d’avoir chaud, le corps pouvait largement se dénuder mais jusqu’à un certain point : c’est le cas en athlétisme (sport éminemment sponsorisé) avec quelque chose d’original et, pour moi, un peu choquant.

Les hommes ont des maillots qui couvrent leur ventre tandis que les femmes arborent dans certaines disciplines (notamment le sprint) des sortes de maillots de bain deux pièces à peine plus couvrant que des bikinis qui font ressortir les fesses et les seins.

Ce n’est paradoxalement pas en natation qu’on voit le plus les corps féminins puisque les nageuses passent l’essentiel du temps dans l’eau, avec un bonnet qui cache la chevelure et des lunettes qui masquent l’expression du visage On ne voit alors que souvent des carrures de dos rendues impressionnantes par la découpe des maillots de bain plus que des seins de face un peu écrasés par les maillots.

La nageuse française Marie Wattel, en demi-finale de 100 m papillon aux JO de Tokyo

A l’inverse, en athlétisme, les corps féminins en train de courir, de sauter et de lancer sont à la fois très dénudés et constamment filmés avec des gros plans sur les fesses. C’est le cas aussi du beach volley, du beach handball. Du coup ces athlètes sponsorisées semblent être dans une surenchère dans laquelle entre le logo du sponsor (Nike, Adidas, Asics, Puma, Lacoste, Le Coq Sportif...), les ongles peints, les bijoux -boucles d’oreilles, bracelets, colliers- et la coiffure chacune cherche à imposer son propre look, à la fois semblable aux autres et reconnaissable.

L’équipe de beach handball norvégienne qui a pris une pénalité (1500 Euros) pour avoir voulu jouer avec ce short et non avec la culotte de bikini réglementaire !

La question des cheveux : des grosses inégalités selon les origines et beaucoup de mimétisme ?

L’arrivée du 100 m féminin aux JO de Tokyo 2020. La victoire de la Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah, à gauche l’Américaine Daniels (7e) et à droite la Britannique Neita (8e)
Elaine Thompson 1/2 finale du 60 m en salle aux championnats du monde 2018

Il est quelque chose de très injuste mais on n’y peut rien : les Asiatiques, Chinoises, Japonaises, Coréennes, ont la chance -ou la malchance– d’avoir des cheveux noirs et raides. Voilà qui est à la fois pratique : il suffit de les couper court (comme c’est le cas de quasiment toutes les Chinoises) ou de les laisser un peu plus longs (et alors de faire une queue de cheval). Si on commence à les teindre, on affiche l’idée que c’est un élément qu’on juge important (c’est ce que font certains chanteurs ou acteurs asiatiques mais rarement les athlètes). L’ennui c’est qu’on n’est pas très différenciable (même tenue, même coiffure, noms de famille peu nombreux et courts -2 à trois syllabes sauf pour les Japonais-)

La même chose vaut pour les filles qui ont des cheveux raides ou peu bouclés européennes : elle ont le choix entre du court et du long (moins pratique) mais, au moins, la couleur peut être naturellement plus variée et la coupe plus au moins sophistiquée.

La Française Alexandra Tavernier aux JO de Tokyo 2020 : 4e au lancer de marteau. Dans un sport perçu comme masculin nécessitant un gabarit musclé, un look travaillé : une coupe courte et pratique réalisée par un excellent coiffeur, bijoux, tatouages et ongles vernis (tricolores)

Par contre la question est beaucoup plus compliquée pour toutes les filles qui ont des cheveux crépus à savoir les athlètes noires d’Afrique, celles des Caraïbes, certaines athlètes du monde arabe, moins fréquemment d’Europe.

Que faire avec des cheveux qui sont si difficiles à entretenir dès lors qu’ils ne sont pas très courts et qui quasiment sont toujours noirs ?

L’équipe de France de judo mixte médaille d’or aux JO de Tokyo 2020. De gauche à droite : Guillaume Chaine, Romane Dicko, Sarah-Léonie Cysique, Axel Clerget, Teddy Riner et Clarisse Agbégnénou

Si on les laisse très courts (et noirs), on se simplifie grandement la vie (les garçons le font souvent mais pas toujours) mais on se prive d’un élément qui permet, après le sport, d’être plus féminine…

Voilà ce qui explique à mon sens toutes ces fantaisies capillaires compliquées qu’arborent ces athlètes noires. Je les plains : pour avoir vécu en Afrique subsaharienne, j’ai découvert à quel point le coiffeur pour femmes est dans ces cultures quelque chose qui pour moi s’apparente à une forme de torture. Il faut des heures pour se faire tresser les cheveux de manière sophistiquée en tirant sur le cuir chevelu ou alors rajouter des extensions ou encore défriser ce qui abime les cheveux mais les rend provisoirement plus faciles à coiffeur. Faut-il autant souffrir pour être perçue comme belle ? Pourquoi les garçons eux auraient-ils le droit qu’on leur fiche la paix avec cela : ils peuvent avoir les cheveux courts voire rasés ?

Il est donc amusant de voir comment évolue la coiffure de nos judokas talentueuses au fil des compétition et comment la coiffure de notre grand Teddy Rinner ne change pas pas depuis 12 ans !

Et les tatouages ?

Là encore il existe une grande injustice liée à notre couleur de peau : les tatouages sont peu distincts sur une peau noire (dans les sociétés traditionnelles on les a plutôt remplacé par des scarifications… qui donnent des sortes de cicatrices boursouflées). Là où traditionnellement ils ont joué un rôle culturel important est dans le monde polynésien sur des peaux cuivrées. Et aujourd’hui par mimétisme nos athlètes mondialisés ont certains -dans certains sports et dans certaines aires culturelles- adopté les tatouages-.

On le voit sur les photos de l’athlète jamaïcaine Elaine Thompson-Herah, en 2018 (pas de tatouage) et en 2021 (tatouages des bras, avant-bras, cuisse). On le voit chez la lanceuse française Alexandra Tavernier qui a sur l’épaule gauche un pictogramme olympique apparemment de lanceuse de marteau (Elle ne l’avait pas aux JO de Rio)

Alexandra Tavernier aux JO de Rio après le concours de lancer de marteau

Les pictogrammes stylisés utilisés au JO de Tokyo 2020 qui ont été dévoilés lors de la cérémonie d’ouverture

Mais si on est attentif les tatouages ne concernent finalement pas tous les sports ni toutes les régions du monde : on ne les retrouve vraiment que par mimétisme dans certains sports où ils sont valorisés et peuvent être montrés à l’écran sur des peaux blanches et métissées.

Ainsi il me semble que, globalement, les athlètes japonais, coréens et chinois sont très peu tatoués. Peut-être est-ce lié au fait que le tatouage des yakuza (cette sorte de mafia japonaise) et celui traditionnellement utilisé en Chine pour marquer les prisonniers n’est pas perçu comme valorisant.

A l’inverse les tatouages de certains athlètes sont comme une manière symbolique de montrer leur force, leur détermination… un peu comme les guerriers maoris au visage tatoué, du moins quand le sport qu’il pratique le permet par rapport aux rituels de ce sport ou le rend intelligible.

Ainsi on ne voit pas vraiment de tatouage dans l’équitation, l’escrime, le tir, le tir à l’arc (on ne les verrait pas de toute façon ), le plongeon, la gymnastique l’aviron, le handball ou le basket féminin. Et le tatouage semble concerner davantage les hommes et ce dans les sports les plus médiatisés (football, basket).

Par contre ce qui me frappe depuis une dizaine d’années c’est de voir en France les tatouages se développer de manière très visible, dans une frange plutôt jeune de la population (les 25-35 ans surtout) sans doute par mimétisme de ce qui est montré chez les artistes et sportifs médiatisés.

Et les gris-gris ?

En attendant toutes ces attentions accordées par les athlètes à leur look : tenue, coiffure, bijoux -y compris des signes religieux-, tatouages, gestes… peuvent être interprétés comme des sortes de gris-gris pour conjurer la malchance et permettre la performance. Effectivement ces Jeux Olympiques montrent à quel point le niveau de performance atteint après autant d’années d’efforts et de travail est fragile, à la merci d’une blessure, d’un contretemps, d’une seconde d’inattention.

Il est humain alors d’utiliser des gris-gris pour se rassurer c’est-à-dire des objets dont rationnellement on ne peut pas établir l’efficacité mais qui fonctionnent comme l’effet placebo : sur la conviction qu’ils ont une efficacité pour vous faire réussir.

Dans le sport de compétition on a besoin d’un public qui vous regarde pour faire une performance : cela fait partie du jeu. Pas de public, pas d’athlète, pas de performance ! Et il vous donc être visible exhiber son corps en le rendant facilement reconnaissable.

Conclusion : faire du sport en restant invisible ?

Mais, avant cela, on a besoin de s’entraîner à l’abri et justement de rester relativement invisible. Plus on l’est longtemps, plus on est tranquille, surtout si on fait du sport en amateur.

C’est ce que je remarque quand je m’entraîne ces jours derniers dans une station balnéaire fréquentée en août. En triathlon quand on est une femme on enfile un maillot tout-en-un qui écrase les seins -ce qui permet de pédaler puis courir en sortant de l’eau- couvre le ventre, ne met pas en valeur les fesses -puisqu’il y a un renfort pour faire du vélo- et que le maillot s’arrête à mi-cuisse… En plus la combinaison de nage et le bonnet molletonné qui va avec sont moches.

On sort de l’eau trempée sans prendre le temps de se recoiffer… bref, comme je le disais au début de cet article, une femme qui s’entraîne ainsi apparaît tellement peu féminine que personne ne la regarde plus d’une seconde ni quand elle nage, ni quand elle pédale, ni quand elle court. J’avoue que je trouve que cette situation très confortable et il existe peu de sociétés et d’endroits dans le monde où une femme presque sexagénaire a cette liberté de se promener mouillée en maillot de bain en ville sans que personne ne la regarde simplement en faisant croire qu’elle fait du sport !

8 réflexions sur “Montrer son corps d’athlète féminin en 2021 : coiffures, gris-gris, tatouages et vêtements

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