L’agriculture est-elle un élément important de puissance économique pour l’U.E. ?

Une suite de graphiques simples pour visualiser la place de l’agriculture européenne dans le monde, comprendre qui sont ses principaux partenaires (et rivaux) et quel poids un tel secteur représente dans le commerce international de l’U.E. Les données sont en valeur (en milliards d’Euros) et non en tonnage.

Quelle est la place de l’U.E. parmi les exportateurs et importateurs mondiaux ?

Source des données : Commission Européenne Agri-food trade in 2020 –ici), graphique CLG 2023

On voit ici que l’U.E. est le 1er exportateur mondial et le 3e importateur (derrière la Chine et les États-Unis).

Les politiques menées par l’U.E depuis les débuts de la construction européenne (la PAC) : Politique Agricole Commune

Dans cet article, l’idée est d’essayer de faire comprendre les difficultés (et non de rentrer dans les mécanismes financiers compliqués) : si on comprend l’enjeu de cette question, on peut ensuite lire et comprendre les innombrables articles techniques qu’on trouve sur le sujet et, notamment, sur le site de la Commission européenne.

Les aides de PAC (cartographie CLG 2023)

A retrouver ici

Mais l’ennui c’est que ces articles sont centrés sur le présent et l’échéance 2023-2027. L’on a besoin de comprendre l’évolution depuis les débuts de la construction européenne (début des années 1960).

Les villes-jumelles de la frontière américano-mexicaine : un essor économique particulier

Un article un peu descriptif sur une région du monde qui constitue un exemple fréquemment utilisé pour parler des questions de frontières (un thème important en HGGSP en Première -voir l’article Introduction sur les États et les frontières) et la notion d’interface « Nord/sud » (voir Qu’est-ce qu’une « interface » en géographie ? Un concept trop difficile au lycée ?)

Le « pont des Amériques », poste-frontière de Ciudad-Juarez (Mexique- Etat de Chihuahua) : à gauche les Etats-Unis (El Paso -Texas-), à droite le Mexique, au milieu le Rio Grande. L’agglomération El Paso/Ciudad Juarez représente 2,7 millions d’habitants en plein désert.

Tijuana, la ville-frontière mexicaine au bord de l’océan Pacifique fondée en 1889 face à San Diego (elle compte aujourd’hui environ 2 millions d’habitants)

Frontex et l’espace Schengen : un petit point sur le franchissement des frontières de l’U.E.

Un article factuel qui fait le point sur des éléments de vocabulaire et de réglementation importants à connaître et comprendre dans le cadre de cette question sur l’U.E. et les territoires. Il reprend un certain nombre d’articles de ce blog plus anciens (avec plus de texte et moins d’illustrations)

Frontières extérieures et frontières intérieures de l’U.E. ?

Dans le projet européen il y avait d’abord l’idée d’une libre circulation des marchandises sans droits de douane puis progressivement le projet devient plus ambitieux avec l’idée d’une libre circulation des hommes entre pays-membres.

C’est un des objectifs de la Convention signée à Schengen au Luxembourg en 1985 qui définit un « espace Schengen » au sein duquel on peut supprimer les contrôles d’identité aux frontières puisqu’à l’entrée dans cet espace un individu a dû passer un contrôle d’identité (et présenter un passeport et un visa si on l’exige compte tenu de sa nationalité).

Noms de lieux et d’institutions : originaux et contre-façons ? Une réflexion de géographe

Un précédent article avait déjà évoqué un phénomène que je trouve très anxiogène dans le monde d’aujourd’hui à savoir les changements de toponymes (donc de noms de lieux) avec l’idée de supprimer toutes sortes de noms d’origine européenne marqueurs de la colonisation du monde par les Européens à partir du XVIe siècle (voir l’article Pourquoi tous ces changements de noms ? Réflexion sur l’effacement de l’Occident dans la toponymie et l’anthropologie).

Trop de changements pour suivre ?

Quand le monde change trop vite à l’échelle d’une vie humaine on ne parvient plus à suivre et se remettre à jour. Quand on a trop de données à traiter non plus. Or c’est le cas du monde d’Internet dans lequel nous vivons : un moteur de recherche comme Google, une encyclopédie contributive aussi fournie que Wikipédia (en anglais et désormais traduite automatiquement et assez mal dans d’autres langues) et une IA comme Chat GPT sont en train de nous faire croire qu’on n’a plus besoin de connaître soi-même et d’avoir mis en mémoire quoi que ce soit sauf de la méthodologie et de l’esprit critique puisque ces moteurs de recherche sont capables de trouver l’information pour nous.